Patrimoine

L’église du XIIIe siècle, classée monument historique tout comme beaucoup d’éléments qu’elle abrite en son sein , notamment les rétables, les vantaux, l’ecce homo, la chaire, la statuaire… La chapelle de N Dame de la Course Landaise dont le clocher est la réduction de celui de l’église de Bascons et la Chapelle de St Amand, érigée en 1946, et qui jouxte le puits miraculeux du même nom où, à l’heure actuelle, on vient encore puiser l’eau pour des ablutions agissant favorablement sur les dermatoses. le Musée de la Course Landaise : vitrine et mémoire de ce jeu ancestral et typiquement gascon. La Chapelle de ND de la Course Landaise, son Musée, le Monument aux Morts à la mémoire de ses morts ainsi qu’une stèle érigée à la mémoire d’un torero landais tué dans l’arène (Bernard HUGUET), participent à un site entièrement voué à ce sport régional. Il se trouve à 4kms au nord du centre bourg, au quartier Bostens. Tout proches sont situés le circuit et les observatoires de l’Avifaune de la retenue collinaire du ruisseau des Longs. Deux arènes : l’une située au bourg et d’une capacité d’environ 1 200 places a été construite en 1936, l’autre, beaucoup plus ancienne, est une placita (petite arène) typiquement landaise. Elle est située au quartier de Bostens.

En visitant le bourg, le vieux lavoir des années 1800 restauré dans le style, attire les regards. Plusieurs œuvres sculpturales de l’artiste landais Cel Le Gaucher embellissent le centre bourg : l’autoportrait dans le parc portant son nom, bas reliefs à l’effigie des Docteurs Lataste et Dupuy (ancien maire qui installa à Bascons la première clinique des Landes et spécialiste de la gravelle), installés à l’entrée du fronton de pelote, statue de St Vincent de Paul et de l’abbé Bordes (façade nord de l’église), le Monument aux Morts et sa « Méninotte », St vierge et Ste Bernadette (route du bas armagnac).

La mairie est tout aussi remarquable. Achetée par la commune au Er Dupouy, elle fut transformée en mairie en 1942. Détruite par un incendie en 1963, elle fut alors reconstruite dans son style actuel.
Reconnue comme faisant partie des plus belles des Landes et classée monument historique, l'origine de l'église de Bascons remonte au XIIIème siècle. L’édifice qui est construit en pierre dite parfois « coquillère grise du pays » est formé de blocs moyens et inégaux réunis par de nombreux tuileaux ou broques dans les interstices.
Bien que ses origines soient peu connues (et si l’on ne tient pas compte de la date figurant au-dessus de la porte d’entrée), la construction de cet édifice remonterait probablement au XVème siècle et ne paraîtrait avoir été guidée par aucune autre préoccupation que celle de satisfaire : « aux seules commodités des habitants de cette section. » (extrait de procès verbaux de réunions des conseils municipaux de Bascons durant les années 1850).
FILS DE SERENUS, Gouverneur de la Province dénommée par les Romains « Aquitaine seconde », il naquit au début du VIIème siècle, au palais de HERBANGE, prés de Nantes. Après s’être livré pendant 15 ans à la méditation, à l’étude et au jeûne, il fut reçu à la Cour du Roi CLOTAIRE II puis nommé évêque.
Erigées par le bénévolat local d’après des plans de l’architecte montois Franck BONNEFOUS, elles furent inaugurées le 15 août 1936.
Précédemment propriété et maison d’habitation
du Docteur Pierre Fuschien DUPOUY ,
elle fut achetée par la commune en 1942 et transformée en mairie.
Dévastée par un incendie en 1963,
elle fut reconstruite dans sa configuration actuelle.
Erigé pendant la guerre 1939/1945, il connut ses heures de gloire, notamment lorsque le célèbre pelotari Chiquito de Cambo reprenait, dans sa chistéra, des balles jusqu’à sur les marches de la mairie. Bascons possédait un club de pelote « le Sporting Club Basconnais » qui arborait les couleurs basques (vert et rouge) et des équipes de pelote à main nue.
L’idylle entretenue entre Bascons et CEL Le Gaucher repose en partie sur des liens étroits d’amitié existant à l’époque entre l’artiste et un de nos anciens maires Mr Raoul LAPORTERIE; De son véritable nom Marcel CANGUILHEM, CEL Le Gaucher, avait vu le jour à Mont de Marsan (lieu où vit encore sa famille, notamment sa fille, Mme MEYNEY)