Influenza aviaire

Influenza aviaire
Bascons parmi les 125 communes du département exposées...
Mesures de vigilance et de protection suite à la découverte du virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP)
dans certains pays européens (hors de France).
Dans ces 125 communes exposées à un risque élevé d’infection, tout propriétaire ou détenteur de volailles et d’autres oiseaux captifs doit :

procéder à la claustration de ces animaux, ou, par des filets, à leur protection de tout contact avec des oiseaux sauvages, ( Demande de dérogation à claustration et mises sous filet (format pdf - 27.7 ko - 18/11/2016))
réduire les parcours en supprimant le contact et la proximité immédiate des points d’eau naturels,
surveiller quotidiennement les oiseaux et, le cas échéant, signaler sans délai à un vétérinaire tout comportement anormal ou tout signe de maladie de ces derniers.

Dans ces 125 communes, sont interdits :

les rassemblements d’oiseaux,
le transport et le lâcher de gibiers à plumes,
le transport des appelants pour le gibier d’eau.

Suite à la détection d’influenza aviaire hautement pathogène H5N8 sur des oiseaux de la faune sauvage et d’élevages en Hongrie, en Pologne, en Allemagne, en Croatie, aux Pays-Bas, au Danemark et à la frontière entre la Suisse, l’Allemagne et l’Autriche, le gouvernement a relevé le niveau de risque pour la France, conformément à l’arrêté du 16 mars 2016 relatif aux niveaux du risque épizootique en raison de
l’infection de l’avifaune par un virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) et aux dispositifs associés de surveillance et de prévention chez les volailles et autres oiseaux captifs.

 

Depuis le 16 novembre 2016, ce niveau de risque épizootique, jusqu’ici « négligeable » en France, a été requalifié pour l’ensemble du territoire métropolitain selon deux niveaux : modéré ou élevé.

Dans le département des Landes, ce niveau de risque est désormais :

  • « élevé » dans 125 communes situées dans les zones écologiques à risque particulier du point de vue de l’infection de l’avifaune par l’IAHP (cf. annexe 1 (format pdf - 128.7 ko - 18/11/2016))
  • « modéré » dans le reste du territoire.

Cette évolution traduit la mise en place d’une posture conservatoire par les autorités : aucune présence virale et aucun foyer d’infection n’ont à ce jour été identifiés sur l’ensemble du territoire national.

Dans ces conditions, sur l’ensemble du département des Landes, des mesures de prévention et de biosécurité rigoureuses doivent être observées à l’égard de l’avifaune, en particulier en ce qui concerne les oiseaux fréquentant les zones humides (canards, cygnes, oies, etc.).

L’ensemble de la population doit éviter de fréquenter les zones où stationnent ces animaux, y compris en leur absence, du fait de la présence potentielle de virus dans les fientes et les sols souillés. Tout contact avec les oiseaux sauvages, morts ou vivants, est à proscrire. En cas de contact, un nettoyage approfondi et une désinfection des zones ou effets concernés doivent être appliqués. Toute découverte
d’un cadavre d’animal doit être signalée aux autorités ou à un vétérinaire.

Les personnes ayant une activité de chasse au gibier d’eau doivent changer de tenue, nettoyer et désinfecter leurs chaussures et le matériel utilisés pendant la chasse. Les caisses de transport utilisées doivent être nettoyées et désinfectées après chaque utilisation. Les déchets de chasse (plumes, viscères, etc.) doivent être incinérés ou traités par une méthode assainissante. Le transport et l’utilisation
d’appelants pour le gibier d’eau sont fortement déconseillés.

Les éleveurs, propriétaires ou détenteurs de volailles ou d’autres oiseaux captifs doivent strictement appliquer l’ensemble des mesures de biosécurité en vigueur depuis le 1er juillet 2016 (arrêté ministériel du 8 février 2016), et notamment faire en sorte que l’approvisionnement en aliments et en eau soit protégé d’un accès par les oiseaux sauvages.

Dans les 125 communes, dont "BASCONS", exposées à un risque élevé d’infection, tout propriétaire ou détenteur de volailles et d’autres oiseaux captifs doit :

  • procéder à la claustration de ces animaux, ou, par des filets, à leur protection de tout contact avec des oiseaux sauvages, ( Demande de dérogation à claustration et mises sous filet (format pdf - 27.7 ko - 18/11/2016))
  • réduire les parcours en supprimant le contact et la proximité immédiate des points d’eau naturels,
  • surveiller quotidiennement les oiseaux et, le cas échéant, signaler sans délai à un vétérinaire tout comportement anormal ou tout signe de maladie de ces derniers.

Dans ces 125 communes, sont interdits :

  • les rassemblements d’oiseaux,
  • le transport et le lâcher de gibiers à plumes,
  • le transport des appelants pour le gibier d’eau.

Ce jour, le préfet a réuni en présence des services de l’État concernés, les représentants départementaux du monde agricole, des chasseurs et des vétérinaires sanitaires, afin de les informer de ce contexte et des mesures à prendre. Il adresse également ce jour une information à l’ensemble des maires des 125 communes concernées par une zone écologique à risque particulier.

Plus d'information sur:

http://www.landes.gouv.fr/influenza-aviaire-mesures-de-vigilance-et-de-a3295.html

Téléchargez l’affiche sur le Renforcement des mesures de biosécurité pour lutter contre l’influenza aviaire dans les basses cours (format pdf - 126.3 ko - 18/11/2016))
> Liste des communes et cartographie